Visite de Sarah au Rwanda
Wawwww, wawwww, quelle semaine! Un petit tour chez Sarah, l'Homme sous le bras, voilà qui a de quoi recharger mes batteries... Pour infos, Sarah et moi nous nous sommes rencontrées à l'U.L.B. dans des circonstances quelques peu éthyliques... De là est né une forte amitié, qui s'en est suivie par quelques années de vie commune. Le hasard faisant bien les choses, la voici aujourd'hui au Rwanda, dans le pays de ses origines. Et moi en R.D.C.. Même s'il y a tout de même 2000 km qui séparent Kinshasa de Kigali, on ne pouvait pas se permettre de ne pas se rendre mutuellement visite alors que nous vivons dans deux pays limitrophes.
Remarque: les photos ont presque toutes été prises par François. Si vous voulez voir de plus prêt les clichés: cliquez dessus
Sarah bosse au Rwanda comme elle travaillerai en Belgique. Elle, fille unique qui a toujours galéré pour terminer ses fins de mois, s'est découvert au Rwanda une quarantaine de cousins pour qui l'argent n'est pas vraiment un souci. Elle devait y rester trois mois, elle y restera une année.
Le développement, ce n'est pas son truc. Son dada c'est plutôt la culture, et son projet a des frères jumeaux un peu partout en Europe. Elle gère un bibliobus, qui passe d'écoles en écoles. Les comédiens débarquent dans une salle de classe, pour un kidnapping littéraire en bonne et due forme: d'abord, ils leur jouent des extraits de livre, avant de les emmener dans ce véhicule qui regorge de livres pour tous les âges et pour tous les goûts (mais surtout pour les enfants/ados).
L'équipe du bibliobus étant réduite cette semaine-là, je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de voir les artistes au boulot. A défaut, Sarah nous a fait visiter quelques recoins de sa ville, qui vient de fêter son centenaire.
On marche, on marche beaucoup cette semaine. Je crois que ce qui m'a le plus frappé au Rwanda, c'est peut-être ce sentiment de sécurité qui m'a accompagné tout au long de ma visite de la ville. La facilité de déplacement également: des taxis motos à perte de vue, bien plus nombreux que nécessaire, de jour comme de nuit. Pas même le temps d'y réfléchir deux fois que l'un d'eux s'arrête déjà devant vous. Le pied quand on connaît les problèmes de transports de Kinshasa.
Babellage intempestif, sorties avec les autres volontaires de la CTB, partage d'expériences (et ô surprise: d'un côté et de l'autre de la frontière ce sont les mêmes questions qu'on se pose), leçons d'histoire et visite zoologique. Voilà en gros le programme de ma semaine à l'Est. Une petite bulle d'air frais qui m'a fait du bien! Merci Saartje!
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